Contexte
Les 6 îles de la région de Bolama-Bijagós constituent une zone enclavée : les îles les plus éloignées du continent sont situées à environ 100 km des côtes, et bien qu’il existe un réseau de transport maritime entre la capitale et les 2 îles principales, la majeure partie des îles ne sont pas ou peu desservies. Ces îles sont économiquement très vulnérables, le chômage y est important, ainsi que les départs des jeunes vers Bissau et vers l’étranger. C’est pourtant une zone dans laquelle le potentiel des chaînes de valeur agricoles et de valorisation des productions locales sont certaines et où des initiatives visant l’autonomisation des femmes et des jeunes existent.
Le projet vise à améliorer les systèmes de production, la formation professionnelle, le soutien d’activités génératrices de revenus agricoles, et l’installation de micro-entreprises de transformation.
La mise en place de moyens de transport assurera la mobilité des personnes et des produits.
Méthodologie
Le projet identifiera et soutiendra des activités de production agricole, d’élevage et de transformation économiquement viables et créatrices de valeur ajoutée, mises en œuvre par des individuels ou des groupements, dans le cadre de modes de production agroécologiques.
Les activités proposées permettront aussi de renforcer le rôle économique des femmes, par la réduction de la pénibilité de leur travail (petits équipements de transformation), l’appui à la création d’activités génératrices de revenus, et plus généralement le renforcement de leur autonomisation.
Résultats attendus
Renforcer les capacités de production et de diversification de 3000 exploitations familiales à travers la promotion de techniques et pratiques agroécologiques.
– La production agricole vivrière est augmentée et diversifiée grâce à l’adoption de pratiques innovantes
– L’accès au marché des membres des coopératives/groupements est amélioré grâce aux ventes groupées sur les marchés existants et la transformation des produits est renforcée
– Des alternatives commerciales durables à haute valeur ajoutée sont maitrisées directement par les organisations de producteurs-ices
– Des systèmes de transport efficaces sont mis en place grâce à la participation citoyenne en concertation avec les autorités et les services techniques favorables à la réduction des inégalités genre, assurant la mobilité des personnes et des marchandises entre les îles.