Véritable alternative aux circuits de distribution conventionnels, environ 40 000 foyers viennent s’y approvisionner en produits frais. L’activité génère des revenus importants au niveau régional (10,9 millions d’euros annuel avant le début de la pandémie) et revêt une importance socio-économique pour les producteurs, les consommateurs et le territoire.
En 2020, pour aider le marché à se maintenir malgré l’état d’urgence décrété par le gouvernement péruvien, AVSF a soutenu des dispositions indispensables pour mettre en œuvre et contrôler le respect des mesures de prévention de la Covid-19.
20 ateliers de formation aux normes et protocoles de biosécurité dans le contexte de pandémie ont ainsi été organisés par groupes de 15 délégués et leaders du marché et des dispositifs de sécurité sanitaire visibles des vendeurs et consommateurs ont été installés : signalisation, indication des jauges, mise en place d’itinéraires et d’affiches informatives sur les réglementations en vigueur pendant les horaires d’ouverture du marché. Ceci a été complété par l’installation de zones de désinfection des mains et des lavabos mobiles, l’amélioration de l’infrastructure des toilettes publiques et la dotation de fournitures de désinfection (produits virucides pour les étals, sac à dos de fumigation, eau de javel, alcool isopropylique, etc.).
Un système de communication par mégaphone à également été mis en place pour parvenir à une meilleure organisation et communication entre les dirigeants de l’ARPAC, les responsables de la sécurité des marchés et les représentants des institutions alliées et ainsi pouvoir réagir rapidement à tout type d’urgence sanitaire.
Au plus fort de la crise sanitaire, la mise en œuvre du protocole de biosécurité et l’amélioration des équipements a permis à l’ARPAC d’obtenir l’autorisation de maintenir le marché hebdomadaire avec une capacité de 1000 producteurs (un cinquième du total habituel).
A ce jour, ces dispositions pour le fonctionnement du marché de Huancaro restent en vigueur et l’amélioration relative de la situation sanitaire a permis de remonter la jauge à 60 % de sa capacité d’origine.
L’ARPAC tente quant à elle, de parachever la mise en oeuvre de nouvelles mesures de biosécurité ordonnées par la Direction régionale de la santé comme par exemple l’installation de protecteurs en plastique à chaque point de vente pour limiter l’exposition des vendeurs/ses et des clients et le financement des tests Covid-19 des vendeurs et vendeuses.