Filière local lait en Afrique de l’Ouest : rôle des OPR, des petits et moyens éleveurs dans la pleine expression de son potentiel

Auteur(s) : sous la direction de

Année : 2011

La filière lait en Afrique de l’Ouest

Filière lait local en Afrique de l’Ouest : rôle des organisations paysannes, des petits et moyens éleveurs pour la pleine expression de son potentiel
Actes de l’atelier à Bamako du 15 au 17 septembre 2010

Un atelier « Filière lait local en Afrique de l’Ouest : rôle des organisations paysannes, des petits et moyens éleveurs pour la pleine expression de son potentiel » s’est tenu à Bamako du 15 au 17 septembre 2010. L’objectif de cet atelier était de mutualiser des connaissances concernant les filières laitières locales impliquant les petits et moyens éleveurs dans les pays de la sous région d’Afrique de l’Ouest et d’Haïti et de dégager des voies pour son développement. Il a été organisé par AVSF en partenariat avec l’AOPP (Association des organisations professionnelles paysannes), ICD (Initiative Conseil Développement), VSF Belgique et a été financé par l’AFD et l’Inter-Réseaux / Adeprina, respectivement maître d’ouvrage et maître d’ouvrage délégué du programme PAAR (programme appui aux acteurs ruraux) dans lequel s’inscrit cet atelier.

Ouvert par Madame Madeleine BA, Ministre de l’Elevage et de la Pêche du Mali, cet atelier a rassemblé durant 3 jours plus de 80 personnes représentant des organisations de producteurs et de transformateurs du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal, du Niger ainsi que d’Haïti, des institutions d’appui à la filière laitière de ces pays, des organismes de recherche (Cirad) et régional (UMOA), et des consommateurs. L’intervention de Laurent Cartier, éleveur laitier en Haute Marne, membre du Conseil d’Administration d’AVSF, a contribué à des échanges sur l’évolution des modes de production et de commercialisation et le rôle des politiques publiques.

L’élevage bovin à vocation mixte lait-viande tient une place centrale dans la sous région sahélienne et de très nombreux pays dans lesquels prédominent les systèmes de production en polyculture–élevage. Il contribue aussi bien à la subsistance alimentaire des familles qu’à la génération de revenus et la création d’emplois sur les territoires de production. Les expériences issues de pays de la région et d’Haïti présentées en atelier ont mis en évidence les potentiels des filières laitières locales pour contribuer à la sécurité alimentaire rurale et urbaine, à l’économie locale et nationale. Elles sont complémentaires de filières basées sur des importations de poudre de lait, outil des Etats pour satisfaire la demande urbaine. Mais leur développement bute sur de nombreuses contraintes depuis la production jusqu’à la commercialisation de produits transformés. Ces contraintes ont été listées et les conditions d’un développement de ces filières ont été discutées ; elles concernent les évolutions des systèmes de production, de transformation et de commercialisation (aspects techniques, organisationnels, financiers, d’accès des éleveurs aux services et au marché). Avec cette perspective, l’atelier a débouché sur un ensemble de recommandations qui s’adressent aux différents acteurs sans oublier la nécessité de politiques et de mesures publiques favorables à ces filières locales. L’atelier s’est conclu sur la nécessité de créer et animer un réseau régional des organisations professionnelles des acteurs de la filière lait.

Participez au projet en soutenant AVSF

Ces publications pourraient vous intéresser

Retrouvez les dernières publications d'AVSF

Hors collection

2024, 

AVSF

Projets en relation avec les mêmes thèmes

Retrouvez les derniers projets d'AVSF

Élevage et santé animale

Mongolie

Projet WIFI : Développement d’une filière viande locale de qualité issue de l’élevage pastoral nomade mongol

Côte d’Ivoire

Projet PRODEV : faire monter en compétences des jeunes producteurs-ices et améliorer la commercialisation de leurs produits vivriers (riz, légumes) et d’élevage

Filières équitables

Projet AVAL (Agriculture Vivrière Abidjan-Lagunes) : soutien à 1 000 exploitations agricoles familiales, 200 unités artisanales de production d’attiéké, gérées chacune par une femme, 10 unités semi-industrielles de production d’attiéké regroupant 250 femmes, 10 techniciens et 50 acteurs des 4 filières ciblées