Les faits et l’effet boomerang
Les industriels de l’agrochimie, comme Bayer-Monsanto, BASF et Syngenta, font tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer à fabriquer et vendre des pesticides nocifs, même ceux interdits en Europe. En effet, si leur utilisation est bannie sur le territoire européen en raison de leur toxicité, l’Union européenne n’en interdit pas leur production, ni leur exportation ! Ces industries en profitent donc pour exporter ces substances interdites et dangereuses en Europe vers des pays dont la réglementation est moins stricte, comme les pays du Sud.
Les conséquences sanitaires sur les paysans sont désastreuses, constituant une grave violation des droits de l’homme pointée du doigt par les Nations unies, sans compter les dégâts que ces pesticides ont sur la biodiversité et l’environnement.
L’effet boomerang se fait par l’importation en Europe de produits alimentaires issus de ces pays contenant des résidus de ces dangereux pesticides, qui finissent dans nos assiettes.
Signez la pétition
Afin de stopper l’exportation et le retour de pesticides nocifs non autorisés dans l’UE, il faut interdire leur production. La France a adopté dans la Loi Agriculture et Alimentation (EGalim, votée en 2018) l’interdiction à partir du 1er janvier 2022 de la production, du stockage et de l’exportation de pesticides dont l’utilisation est bannie dans l’UE. En revanche, les autres États membres ne l’interdisent pas et les tentatives de la Commission européenne pour faire appliquer des règles plus strictes aux produits importés ont échoué jusqu’à présent à cause de la pression écrasante des lobbies de l’agrochimie.
Signez avec nous la pétition pour exiger l’interdiction de la production en Europe de pesticides nocifs !