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Des instances paritaires pour gérer des ressources communes en zone pastorale

Auteur(s) : sous la direction de

Année : 2000

Des instances paritaires pour gérer des ressources communes en zone pastorale

Des instances paritaires pour gérer des ressources communes ?
Deux expériences de gestion paritaire des ressources pastorales (Tchad oriental, Guinée maritime)

Gérer des ressources communes suppose des instances aptes à produire des règles légitimes et à les faire appliquer. La parité est-elle un principe pertinent pour gérer des ressources entre des acteurs aux intérêts différents ? Dans quelles conditions des instances locales peuvent-elles jouer un rôle effectif dans la régulation de l’accès aux ressources ?

L’extension des surfaces cultivées et l’exclusion des pasteurs des terres agricoles accroissent la compétition pour l’espace et provoquent des conflits, parfois aigus, entre agriculteurs et éleveurs, entre sédentaires et transhumants. Sécuriser le pastoralisme dans ce contexte nouveau suppose d’adapter ou redéfinir les modes de gestion des ressources, pour assurer la cohabitation des différents usages. Deux principes semblent incontournables : un principe d’accès non exclusif à l’espace, qui assure des droits aux pasteurs, et un principe de subsidiarité, qui donne aux usagers locaux la responsabilité de cette gestion, à travers des instances locales aptes à élaborer des règles négociées et reconnues. S’ils sont partagés par une majorité d’intervenants, leur traduction opération- nelle et institutionnelle est souvent plus problématique.

Deux expériences de VSF de mise en place de dispositifs institutionnels de gestion des ressources pastorales, le projet d’Aménagement de la transhumance en Guinée maritime (Guinée-Conakry) et le projet Almy Bahaïm (« De l’eau pour le bétail ») au Tchad oriental, sont exposées dans ce texte. Ces dispositifs institutionnels sont tous deux de nature paritaire. Il s’agit, dans les deux cas, d’une parité entre deux communautés d’usagers, les agriculteurs et les éleveurs en Guinée maritime, les sédentaires et les transhumants au Tchad oriental, qui composent respectivement et à parts égales les instances de gestion des ressources pastorales. C’est la pertinence et l’efficacité de ces dispositifs institutionnels paritaires qui sont examinées sur la base de trois éléments essentiels pour une gestion viable des ressources pastorales :
1) la gestion paritaire permet-elle de répondre à la nécessaire prise en compte des intérêts et logiques des différents usagers ?
2) les structures paritaires ont-elles défini ou clarifié des règles acceptées et reconnues par tous ?
3) l’articulation entre ces dispositifs paritaires et l’État confère-t-elle à ces structures un système d’autorité qui leur permette de mettre en application les règles ?

L’analyse de ces expériences présentées dans ce texte, publié dans la collection Traverses du « Groupe Initiatives » apporte des éléments de réponse.

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