Pour des pâturages encore plus verts :
Pastoralisme : l’épine dorsale des zones arides dans le monde
Rapport produit par VSF-International
Le pastoralisme est un mode de vie reposant principalement sur la libre pâture des animaux, pratiqué par les communautés dans des zones marginales. Ces zones peuvent être considérées marginales pour différentes raisons : de l’eau peu abondante, des sols de qualité médiocre, des températures extrêmes, des pentes raides ou des emplacements reculés, enfin d’autres facteurs qui rendent ces zones inadaptées à l’agriculture ou d’autres mises en valeur. Le pastoralisme permet aux communautés de gérer les ressources naturelles de manière durable, autonome et adaptée. Il se caractérise par des droits d’accès souvent très règlementés par les communautés pastorales aux ressources communes (en particulier, la terre, le pâturage et l’eau), des valeurs coutumières et des pratiques qui contribuent à l’entretien et la préservation des écosystèmes.
Activité vitale pour des millions de personnes, le pastoralisme reste un moyen précieux et pérenne pour mettre en valeur et gérer de vastes étendues de terres peu aptes à d’autres suages. Il est une source fondamental d’aliments nourriciers, d’emploi et de revenus. Pourtant, les éleveurs pastoraux restent encore marginalisés dans la plupart des régions du globe.
Produit par le réseau VSF-International dont AVSF est membre fondateur, ce rapport (et sa synthèse technique) offre des recommandations pratiques pour des politiques et des programmes qui reconnaissent ce modes d’élevage et soient in fine plus efficaces pour soutenir ce secteur et cette mise en valeur de zones difficiles et ecosystèmes considérés comme marginaux. Il analyse les facteurs qui empêchent le développement dans les régions pastorales et suggère des solutions pour améliorer les moyens d’existence des éleveurs pastoraux. Il est organisé autour des « capitaux communautaires » : capital naturel, financier, en infrastructures, humain, culturel, social et politique.